Le 15 octobre 1874, la Société des Dames Chrétiennes était constituée.
Pendant un an, l’abbé Chaumont fit 3 conférences par semaines ! Les notes, prises par l’une des dames (Mme Sallard), furent mises en livres et publiées. Mais les livres n’atteignaient pas tout le monde.
Aussi l’abbé Chaumont eut l’idée de faire une revue, qui parut d’abord avec le simple en-tête : Société des Dames Chrétiennes (août 1875).
« Ce périodique ne reproduisait d’ordinaire ni les conférences, ni les chapitres des livres déjà publiés. Il prétendait donner, en s’appuyant sur quelques notes de la Sainte Écriture commentée par les saints, le conseil du moment, c’est-à-dire l’exhortation pratique qu’appelaient, ou une fête de l’Église, ou la saison liturgique, ou l’événement annuel ramené par les traditions de la vie mondaine. Il donnait aussi des textes de méditations empruntés aux conférences, et visant les obligations familiales ou sociales de la femme chrétienne ; il signalait enfin les travers entretenus par la mode ou le préjugé, et les abus résultant de l’invasion de l’esprit mondain dans le domaine de la piété comme des œuvres » . [1]
En 1882, la petite feuille paraît sous le titre :
5 ans plus tard, elle était obligée d’agrandir son format pour suffire à l’abondance des matières.
En même temps, l’abbé Chaumont répandait chez les familles non abonnées des feuilles détachées, sortes de tracts, sous le nom d’Étincelles. L’Esprit Chrétien parut durant 16 ans.
À la fin du numéro de décembre 1891, parut un article intitulé : Adieu. On y exposait que le journal La Croix propageant parmi ses lecteurs l’esprit chrétien avec des moyens de publicité beaucoup plus puissant que l’humble revue, celle-ci disparaissait, en invitant ses lectrices à s’abonner au nouveau journal catholique. [2]