D’autant que, encore que nous changions, il ne change jamais, et demeure toujours aussi doux et miséricordieux quand nous sommes faibles et imparfaits que quand nous sommes forts et parfaits. J’ai accoutumé de dire que le trône de la miséricorde de Dieu c’est notre misère, il faut donc, d’autant que notre misère sera plus grande, avoir une plus grande confiance, car la confiance est la vie de l’âme : ôtez-lui la confiance, vous lui donnez la mort. (ES III, la Pléiade p. 1022)
Ces versets d’Isaïe figurant dans « les quatre chants du Serviteur » évoquent un mystérieux Serviteur qui par certains traits ressemble à Israël-serviteur et par d’autres s’en distingue. Il est présenté comme quelqu’un appelé par Dieu dès le sein de sa mère, formé par Lui, rempli de son Esprit. Dieu lui a ouvert l’oreille pour qu’à son tour, il instruise les hommes.